Marathon de Francfort...

Thierry DIMATTEO, Jean-Michel CLIN, Laurent NONON

Les marathoniens ne sont jamais totalement satisfaits ! Une nouvelle ville nous attend pour souffrir. Nous allons vers Francfort sur le Main. En arrivant par l'autoroute, la skyline se découpe à l'horizon. La voix synthétique qui nous guide, nous conduit sans erreur devant l'hôtel Goethe entre le Main et la gare. Après nous être installé, nous partons vers la Festhalle où se tient le marathon expo et lieu de retrait des dossards. Nous ne manquons pas un petit tour sur la ligne d'arrivée et le tapis rouge sous le dôme impressionnant où a également lieu la pasta party...

 Très bonnes ces pâtes...

 

Comme pour se convaincre que c'est bien là, nous sommes retournés sur la ligne d'arrivée le matin de la course. Pour y sentir l'atmosphère et les odeurs de crème mentholée... La boisson d'attente nous occupe les mains et l'esprit, c'est peut-être bien son principal intérêt.

 

  

Encore souriants, nous jouons comme des gosses avec un gros ballon jaune que le vent envoi percuter régulièrement les têtes des coureurs qui attendent dans les sas. Nos femmes sont encore à nos côtés pour prendre des photos, il fait bon mais le ciel est menaçant. Bientôt viendra la pluie et après cela le vent en rafales...

 

Thierry est prêt pour son 3ème marathon... Le Je@nMi pour son 10ème... Saint Overstims priez pour nous... Nous avons payé pour vous ! Aujourd'hui nous sommes des BMW, alors il ne faudra pas partir trop vite ! Langsamer fahren...

7 minutes après le départ des Kényans, c'est à nous ! fünf, vier, drei, zwei, eins... Langsam aber sicher legte es sich. (Lentement, mais sûrement, c'est parti.) Cette fois-ci, tout à la joie d'être aux côtés de Thierry pour la troisième fois, je ne me suis même pas demandé ce que je foutais là ! Ça viendra plus tard, au 35ème, avec le vent de face !...

Heureusement, un coup de téléphone (je ne suis vraiment pas parti léger)  au 31ème, de ma femme m'a aidé à tenir jusqu'au 38ème où elle m'attendait en compagnie de Christine l'épouse de Thierry. Plus que 4 km dans les rues du centre ville et c'est la délivrance... Le sourire peut revenir et le vent m'emporter, l'arrivée n'est pas loin ! Mais je ne sais plus où se situe Thierry, ni dans quel état il est, lui qui au 15ème a commencé à sentir sa douleur sous le genoux revenir. Le vendredi, le kiné lui a quand même remis en place le péroné déboité... Malgré cela nous sommes au semi en 1h52'... Le temps prévu !

 3h51'43"... L'entrée sous le dôme du Festhalle est fabuleuse, je fais une Willy sur la ligne (un petit tour avant de la franchir) et j’attends l'arrivée de Thierry, appareil photo à la main. Un organisateur fini par s'avancer vers moi, je pense qu'il va me dire de décamper, mais il me propose de me prendre en photo devant la ligne d'arrivée. Génial ! Danke... Finalement, je suis le mouvement et me dirige vers les stands de ravito... Médaille, couverture et... ein Bier bitte ! Ils savent vivre ces sportifs allemands... La fille me tend une canette de 0,5l. Du bonheur ! Ma boisson de récupération à la main, je rejoins notre point de rendez-vous sous un grand 1 que nous avions repéré la veille. Et j'attends Thierry, persuadé qu'il ne va pas tarder. 30 minutes plus tard, il arrive ! Il est dégouté quand il me dit qu'il a fait 4h24' d'après le chrono de la ligne... moins bien qu'à Paris ! Je lui redonne le sourire en lui rappelant que nous sommes partis 7 minutes après le déclenchement du chrono... 

Il a battu son record ! 4h16'24"... Bravo !

 

Une médaille et les temps de passage à la main nous posons pour les paparazzis... Les coureurs du TEAM LOOSE, n'ont pas explosé les chronos, mais ils l'ont fait, et c'est toujours un exploit ! Nous devrons remettre ça !

Rien de tel qu'une bonne bière pour fêter... et bravo à Laurent qui est passé sous les 3h15... (3h12'22")

Mais le plus important, c'est l'amitié qui nous uni et le plaisir toujours intacte de courir ! A bientôt pour d'autres aventures et... Na dann prost!

à noter:
Jean-Luc BROCHOT : 3h36'35"
Pascal RICHARD : 3h42'41"
Frédéric HENRY : 3h42'40"